Overdose et IVG : association importante?
Cette étude porte sur le lien entre une IVG dans le passé et la survenue d'une overdose.
Titre original de l'étude : Overdose and termination of pregnancy: an important association?
Informations générales
- Âge des femmes Moins de 35 ans
- Pays Grande Bretagne
- Type d‘étude III - Comparative (groupe avortement - autre(s) groupe(s)) ; Données spécifiquement recueillies dans cet objectif
- Symptômes Culpabilité, Détresse, Mortalité ou suicide ou idées de suicide ou automutilation, Abus de substances, alcool ou drogue, addictions, Consultation pour troubles psychologiques
- Période post-avortement étudiée - Plusieurs années
- Jeu de données utilisé - Jeu de données spécifiquement recueilli pour l'étude
Groupe(s) comparé(s)
- Effectif - IVG 163
- Effectif - pas avortement (qu'il y ait ou non une grossesse) 1196
Critère(s) de jugement
- Critères de jugement Mortalité ou suicide ou idées de suicide ou automutilation
- Critères de jugement Abus de substances, alcool ou drogue, addictions
- Critères de jugement Consultation pour troubles psychologiques
Mesure du (des) critère(s) de jugement
- non renseigné
Synthèse
Des médecins généralistes observant un lien apparent entre avortement et overdose ont mis en place une collecte systématique des dossiers de leurs consultations en notant les 2 facteurs: antécédent d'avortement et survenue d'une overdose médicamenteuse.
Toutes les patientes âgées de 15-34 ans incluses, consultant en Octobre 1994 ont été enregistrées. Leurs dossiers ont été examinés pour les critères suivants:
- Toute surdose nécessitant une hospitalisation (hors surdose accidentelle), âge, et la présence ou l'absence de maladie psychiatrique majeure.
- Toute interruption volontaire de grossesse.
Au cours de l'enquête, ils ont noté 15 cas d'overdose sur 163 femmes ayant eu un avortement, et 32 cas d'overdose sur 1196 chez les femmes sans antécédent d'avortement.
Cela signifie que les cas d'overdose sont 3.4 fois plus fréquente chez les personnes déclarant avoir eu un avortement que chez celles qui déclarent ne pas en avoir eu. Cet écart est statistiquement significatif.
Résultats Quantitatifs
non renseigné
Commentaires de la rédaction scientifique
ELEMENTS PERMETTANT D'ARGUMENTER EN FAVEUR D'UN NIVEAU DE PREUVE ÉLEVÉ
non renseigné
ELEMENTS PERMETTANT D'ARGUMENTER EN FAVEUR D'UN NIVEAU DE PREUVE FAIBLE
Point faible concernant la population étudiée : Population particulière : généralisabilité incertaine
Point faible - mesure du facteur étudié (avortement) : C'est la femme qui déclare son avortement
Point faible concernant la prise en compte des facteurs qui peuvent fausser l'analyse : Pas d'ajustement
L'ordre entre les 2 événements (IVG et surdosage) n'est pas univoque: l'overdose peut suivre ou précéder l'avortement. Les auteurs l'écrivent ainsi :"Une explication possible pour une association suggère que le surdosage suit l'avortement en raison de la culpabilité, l'auto-culpabilisation ou d'autres séquelles psychologiques. Cette théorie n'est pas étayée par les données de cette étude parce qu'il y avait plus d'avortements après overdose que vice versa."
L'ordre entre ces 2 événements n'est pas unique: l'overdose peut suivre ou précéder l'avortement.
Commentaires de la Rédaction Non Scientifique
Cette étude est à considérer attentivement du fait de l'étude du critère Overdose, rarement étudié. La séquence avortement - overdose peut fonctionner dans les deux sens, cependant.
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